Comment augmenter son seuil de tolérance à la douleur ?
L’idée n’est pas de “forcer malgré tout”, ni de “fuir au moindre inconfort”.
Il faut s’approcher de la limite, sans la dépasser.
Il ne s’agit pas de forcer à tout prix, ni d’éviter tout inconfort.
L’idée, c’est de trouver une zone où l’effort est perceptible mais tolérable un inconfort léger, qui ne monte pas d’un cran à chaque répétition.
Tu veux stimuler sans irriter.
Provoquer une réponse d’adaptation, pas une réaction de protection.
C’est cette dose minimale, mais répétée dans le temps, qui permet à ton corps de réapprendre à bouger sans douleur, et à ton système nerveux de baisser son niveau d’alerte.
C’est cette approche progressive, intelligente, encadrée qui te permet d’augmenter ta capacité à tolérer l’effort sans douleur.
Quelles douleurs sont acceptables à l’entraînement ?
Aucune douleur
Super. Continue, et pense à progresser doucement.
Douleur dès les premières répétitions
Pas de panique. Essaie ces étapes :
Vérifie ta technique.
Refais une série identique et observe si la douleur diminue.
Si ça ne change rien : arrête cet exercice pour aujourd’hui, et réessaye à la prochaine séance.
Si ça revient à chaque fois : modifie un paramètre (moins de poids, de reps, ou exercice plus simple).
Douleur vers la fin de l’exercice
Souvent liée à la fatigue. Pas nécessairement un drapeau rouge.
Mais attention : ce n’est pas le moment de “pousser plus fort”.
Le but ici n’est pas la performance brute, mais d'entraîner ton système à tolérer l’effort sans déclencher la douleur.
Douleur le lendemain
Moins de 24 h : souvent normal. Reste au même niveau d’intensité pour la prochaine séance.
Plus de 24 h : signe que tu as peut-être dépassé ta capacité d’adaptation. Diminue un paramètre (volume, charge ou complexité du mouvement) et observe la réponse.
En résumé : s’adapter, pas s’arrêter
Voici les grands principes à retenir :
Bouger reste essentiel, même en contexte de douleur.
Tu dois trouver la zone d’effort juste en dessous du seuil de douleur.
Une douleur faible, temporaire, peut être acceptable à condition qu’elle ne s’aggrave pas et ne dure pas plus de 24 heures.
La progression passe par la fréquence, la constance, et l’écoute du corps.
Tu veux t’entraîner sans douleur à long terme ?
C’est possible. Avec les bons ajustements, un encadrement adapté et une stratégie claire, tu peux retrouver du plaisir à bouger sans avoir à choisir entre douleur ou immobilisme.
Prends rendez-vous si tu veux être suivi par un kinésiologue passionné :