10 choses que j’aurais aimé savoir quand j’ai commencé le vélo
Se lancer dans le vélo de route ou le vélo urbain peut sembler simple : il suffit de pédaler. Mais derrière cette apparente simplicité se cachent de nombreuses astuces qui peuvent transformer votre expérience. Voici 10 choses qu’on apprend (souvent trop tard) quand on débute le cyclisme.
1. Les guidons de type "drop bars" ne sont pas obligatoires… mais ils ont des avantages
Les guidons recourbés (drop bars) permettent une posture plus neutre pour les poignets et un meilleur équilibre du poids entre les mains et la selle. Résultat : moins de douleurs aux mains, aux épaules ou au cou, et un peu plus de vitesse grâce à un meilleur aérodynamisme. Mais si les guidons droits vous conviennent, restez-y. Le confort d’abord.
2. Le poids du vélo n’est pas si important
À moins de faire uniquement de la montée, un vélo un peu plus lourd ne changera pas grand-chose à votre temps global. Même avec un vélo de 11 kg ou plus, vous pouvez faire de longues distances et vous amuser autant. Sauf si vous habitez au 4e étage sans ascenseur…
3. Mieux vaut rouler souvent que rouler fort
Vous n’avez pas besoin d’enchaîner les sorties intenses pour progresser. Le volume d’entraînement (fréquence et durée) est bien plus important que l’intensité. Rouler souvent vous rendra plus à l’aise, plus confiant, et plus résilient.
4. Le magasin de vélo local est votre meilleur allié
Un bon bike shop peut vous sauver du stress mécanique. Il vous aide pour l’entretien, les ajustements, les garanties, et peut même vous recommander des choix adaptés à votre niveau. Soutenir le commerce local, c’est aussi investir dans votre progression.
5. Les bonnes améliorations ne sont pas celles que vous croyez
Avant d’acheter des roues en carbone ou un groupe électronique, changez vos pneus pour des modèles plus performants, ajustez votre selle, et choisissez un guidon qui convient à votre morphologie. Une bonne paire de chaussures de vélo fera plus pour votre puissance qu’un nouveau cadre.
6. Le cycliste compte plus que le vélo
Des pros comme Sam Pilgrim ou Jens Voigt l’ont prouvé en roulant avec des vélos brinquebalants… et en finissant la course devant tout le monde. Un vélo bon marché bien utilisé vaut mieux qu’un vélo haut de gamme mal maîtrisé.
7. Les vélos abordables sont meilleurs que jamais
Aujourd’hui, pour 600 $ à 1 000 $, vous pouvez avoir un vélo fiable, confortable, bien équipé et durable. La technologie « haut de gamme » s’est largement démocratisée. Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour commencer.
8. Ayez toujours des pièces de rechange
Même si vous ne savez pas encore réparer une crevaison, partez toujours avec une chambre à air, un outil multifonction, un dérive-chaîne et une pompe. Vous sauverez peut-être votre sortie… ou celle d’un autre cycliste.
9. Travaillez vos habiletés lentes
Le contrôle à basse vitesse est crucial : monter un trottoir, éviter un nid-de-poule, s’arrêter sans chute. Ces petits gestes techniques sont la base de la sécurité et de la fluidité sur la route.
10. Le vélo peut changer votre vie
Le vélo crée des routines, une communauté, et des habitudes saines. Vous vous lèverez plus tôt, vous dormirez mieux, vous serez de meilleure humeur… Mais n’oubliez pas : le vélo doit rester amusant.
Et à Montréal?
Que vous rouliez sur le Mont Royal, au bord du canal Lachine ou vers les Laurentides, ces conseils s’appliquent à vous. Le vélo n’est pas réservé aux pros comme Tadej Pogačar ou aux cyclistes du Tour de France. C’est une passion accessible, locale, et pleine de bienfaits pour votre santé.
Besoin d’un coup de main pour bien commencer?
À ma clinique à Montréal sur le Plateau, j’accompagne les cyclistes débutants et intermédiaires : conseils posturaux, renforcement, massage sportif, planification d’entraînement. Peu importe votre niveau, roulez mieux, en toute sécurité.