Comprendre la mobilité de la cage thoracique : pourquoi c’est essentiel (et comment la travailler concrètement)
Tu veux améliorer ta posture, tes douleurs au cou, aux épaules ou au dos ?
Tu sens que certains mouvements bloquent ou que ta respiration est limitée ?
Alors on va parler de la cage thoracique, cette grande oubliée dans la majorité des programmes.
Parce qu’en réalité, rien ne se replace durablement si la cage thoracique ne bouge pas bien.
Pourquoi s’intéresser à la cage thoracique ?
La cage thoracique n’est pas qu’un empilement de côtes. C’est un centre de mouvement et de respiration. Si elle est figée ou rigide, c’est tout le haut du corps (et même le bas du dos) qui compense.
Résultat :
– douleurs chroniques
– tensions au cou
– respiration superficielle
– manque de mobilité globale
– difficulté à stabiliser le tronc
Et pourtant, peu de gens savent comment faire bouger cette zone efficacement.
Les 4 zones clés de mobilité dans la cage thoracique
Pour évaluer et travailler la cage thoracique, on regarde 4 zones qui peuvent manquer d’expansion (c’est-à-dire de mouvement et de capacité à se remplir d’air) :
Antérieure inférieure (bas devant)
Postérieure inférieure (bas derrière)
Postérieure supérieure (haut derrière)
Antérieure supérieure (haut devant)
Chaque zone est liée à un certain type de rotation (externe ou interne), et chaque corps a ses préférences et ses blocages.
Comment on teste ça ?
Observer la posture ou la respiration ne suffit pas.
Pour savoir si une zone est restreinte, on utilise des tests de mobilité simples (épaule, colonne, etc.).
Par exemple :
Rotation externe à 0° = test du haut derrière
Rotation interne à 90° = test du bas derrière
Apley test (main dans le dos) = test du haut devant
Comment on traite : la progression efficace
Quand on identifie une restriction, on suit une logique claire dans le travail :
Travailler en surface avant en profondeur
Restaurer la rotation externe avant l’interne
Commencer par le bas avant de monter vers le haut
Pourquoi ? Parce que ton corps ne s’ouvre pas partout en même temps.
Il faut lui créer de l’espace, puis lui redonner des options de mouvement.
Exemples d’exercices pour chaque zone
1. Antérieur inférieur – pour redresser la posture
But : ouvrir le bas devant, améliorer l’expansion abdominale
Idéal pour ceux qui sont affaissés vers l’avant
Exemples : respiration en décubitus ventral (ventre), backbend léger, “crime scene pose”
2. Postérieur inférieur – pour stabiliser le tronc
But : réduire l’hyperlordose, mieux remplir le haut du dos
Exemples : reach avec les bras à 90–120°, appuis sur coudes ou paumes, 90/90 hip lift modifié
3. Postérieur supérieur – pour libérer le haut du dos
But : restaurer la rotation et la souplesse thoracique
Exemples : reaches à 0–60°, exercices sans charge, rotation douce en side-lying
4. Antérieur supérieur – pour améliorer l’ouverture thoracique
But : rarement prioritaire, mais utile en dernier pour compléter l’expansion
Exemples : row, pulldown, side bend combiné
Ce qu’il faut retenir
Une cage thoracique mobile, c’est une base solide pour la respiration, la posture, la performance et la récupération.
Mais ça se travaille stratégiquement : pas en forçant, pas en “étirant plus fort”, mais en libérant l’espace, petit à petit, dans le bon ordre.
Tu veux aller plus loin ?
Dans mes accompagnements en kinésiologie, j’utilise ces principes pour t’aider à :
– réduire tes douleurs chroniques
– mieux respirer
– retrouver une posture naturelle
– améliorer tes performances sportives
– bouger librement, sans blocages
Tu veux qu’on regarde ensemble ta mobilité et tes compensations ?
Écris-moi. On commence là où tu es, et on avance étape par étape.