Périostite tibiale chez les coureurs : comprendre, traiter et prévenir

Vous avez augmenté l’intensité de vos entraînements pour améliorer vos temps. Vous enchaînez les intervalles, les côtes, les sprints. Vos mollets sont tendus en permanence… et maintenant, une douleur diffuse est apparue à l’intérieur de vos tibias. Il se pourrait bien que vous souffriez d’une périostite tibiale, aussi appelée shin splint ou syndrome de stress tibial médial (SSTM).

Qu’est-ce que la périostite tibiale ?

La périostite est une irritation du périoste, la membrane qui entoure le tibia. Elle se manifeste généralement par une douleur sur la face interne et inférieure de la jambe, juste au-dessus de la cheville. Contrairement à une fracture de stress, la douleur est souvent diffuse, sans gonflement marqué.

C’est une blessure fréquente chez les coureurs, débutants comme expérimentés, souvent liée à :

  • Une augmentation trop rapide de l’intensité ou du volume

  • Des séances répétées de vitesse ou de pliométrie

  • Une technique de course propulsive ou bruyante

  • Un changement de chaussures ou de surface d’entraînement

Les signes à surveiller

  • Douleur à l’intérieur du tibia, surtout après ou pendant la course

  • Sensation de raideur ou de tension dans les mollets

  • Douleur diffuse, sans œdème (contrairement à une fracture de stress)

Que faire en cas de douleur ?

À court terme

  • Réduisez ou cessez temporairement les activités douloureuses (intervalles, montées, sauts)

  • Remplacez-les par des activités à faible impact : vélo, natation, course en piscine

  • Évitez les anti-inflammatoires et les gels rafraîchissants : ils ralentissent la guérison

  • Un bandage de soutien peut aider temporairement lors d’activités exigeantes

À long terme

  • Réintégrez progressivement les charges pour éviter le déconditionnement

  • Améliorez votre technique de course : cadence plus rapide, pas plus silencieux, meilleure absorption

  • Quantifiez votre charge d'entraînement : augmentez la fréquence avant la durée

  • Renforcez vos mollets : montées sur la pointe des pieds, unilatérales si asymétrie

  • Assouplissez les mollets s’ils présentent une raideur importante

L’importance d’une approche globale

Un programme de réadaptation efficace va bien au-delà du repos. Il inclut :

  • Un retour progressif à la course

  • Le renforcement spécifique des tissus impliqués

  • Des ajustements techniques et biomécaniques personnalisés

  • Une éducation sur la charge, la récupération et la prévention

Chez moi, la réhabilitation ne s’arrête pas à l’absence de douleur. Je vous accompagne pour redevenir plus fort qu’avant, mieux outillé, et confiant dans vos mouvements.

Besoin d’un plan clair pour soulager vos douleurs et reprendre la course ?

Je vous aide à soulager votre douleur, renforcer votre corps et prévenir les récidives, que vous soyez coureur régulier, amateur ou professionnel.
Prenez rendez-vous dès maintenant pour une évaluation ou un suivi personnalisé.

👉 Prendre rendez-vous

Précédent
Précédent

Comprendre la mobilité de la cage thoracique : pourquoi c’est essentiel (et comment la travailler concrètement)

Suivant
Suivant

Soulager la névralgie d’Arnold naturellement à Montréal.